05 Déc Souffrance au travail – Je ne supporte plus les méthodes de management de mon employeur
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Dossiers déposés à la dernière minute sur votre bureau, reproches incessants, surveillance permanente, mise à l’écart… sachez que toutes ces pratiques peuvent être punies au titre du « harcèlement managérial ».
En effet, les tribunaux estiment que les méthodes de gestion mises en œuvre par un supérieur hiérarchique peuvent caractériser un harcèlement moral.
La souffrance au travail n’est pas normale et ne doit, en aucun cas, être tolérée !
Quelques étapes à suivre pour faire cesser cette situation.
Première étape : identifier
Si vous estimez être victime de « harcèlement managérial », il faut tout d’abord identifier les pratiques utilisées par votre employeur. Dans la plupart des cas, ces pratiques se cumulent.
Attention ! Il faut que les agissements soient répétés pour que les juges puissent retenir l’existence d’un harcèlement moral.
- Pratiques dites relationnelles
Exemples : critiques systématiques de votre apparence physique, humour déplacé et répétitif à connotations sexistes et/ou racistes, tutoiement non-réciproque.
- Pratiques de persécution
Exemples : contrôle permanent de vos conversations téléphoniques et/ou courriels, surveillance voire « chronométrage » de la durée de vos pauses, ordre de laisser la porte de votre bureau ouverte, surveillance de vos faits et gestes, vérification systématique de vos tiroirs et/ou poubelles.
- Pratiques d’isolement
Exemples : attitude indulgente pour certains salariés et rigueur pour les autres, répartition des tâches inégalitaire, création délibérée de « clans » entre les différents salariés.
- Directives paradoxales
Exemples : consignes contradictoires rendant le travail infaisable, ordre de refaire une tâche déjà bien faite, déchirement d’un rapport jugé « inutile ».
- Pratiques de « l’hyperactivité »
Exemples : intensification de votre charge de travail dans un temps (court) imparti, ordre de gérer des dossiers urgents à la dernière minute.
Seconde étape : prouver
Le « harcèlement managérial » est très difficile à prouver car il résulte, très souvent, de critiques orales, d’agissements perpétrés sans témoins etc.
Afin d’obtenir le plus de preuves possibles, demander à vos collègues ou autres personnes présentes (clients, patients, personnel intervenant au sein de la société) de rédiger une attestation faisant état de la situation. Si certaines critiques/injures ont été faites par écrit (email, SMS), sachez que ces preuves sont recevables devant le tribunal compétent. Il est donc conseillé de garder tous les documents susceptibles de prouver l’existence de telles pratiques.
Les enregistrements vocaux sont recevables devant le Conseil de Prud’hommes mais sont tout de même à éviter.
Troisième étape : vous faire aider
La souffrance au travail n’est pas à prendre la légère. Il est préférable de consulter régulièrement un médecin/psychologue ou psychiatre. N’attendez pas que la situation se dégrade davantage.
Il ne faut pas hésiter à contacter un avocat en droit du travail. Il est là pour vous défendre, pour mettre fin à de telles pratiques et/ou pour négocier votre départ.
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